Michael Kremnitzer complète depuis plusieurs années déjà l’équipe d’experts de SYMA en tant que partenaire externe et a également joué un rôle déterminant dans le développement du meet-hybrid Studio Cube. Il est particulièrement passionné par le fait de raconter des histoires, de mettre en scène et de créer des expériences particulières lors de salons. Dans le cadre d’une interview passionnante, nous avons obtenu des informations précieuses sur le thème général du storytelling sur le stand, ainsi que quelques conseils pratiques d’initiés. Dans le troisième et dernier acte de la série de blogs, nous partageons ses réflexions personnelles sur le sujet, nous parlons des défis et nous nous tournons vers l’avenir. Scène libre et lever de rideau, voici notre expert en storytelling !
L’importance du storytelling au stand d’exposition
Mettre en scène des histoires. Créer. Réaliser comme dans un film. C’est ce que signifie le storytelling au stand pour notre expert. Il s’agit tout simplement d’une méthode éprouvée pour transmettre des informations sous un emballage intelligent.
« Le storytelling a toujours été là, comme la chanson populaire à l’origine ».
La communication sur les salons est bruyante et sauvage, une architecture de salon délibérément conçue peut restituer cette expérience de manière plus ciblée. C’est justement à partir de cette expérience en direct et de l’aménagement dans la construction du stand que commence le storytelling. Les entreprises effectuent ici le travail préparatoire et fournissent la base, c’est-à-dire l’input de l’histoire. Comme un bref sommaire, les valeurs et les informations à communiquer sont résumées. Cela nous sert de base – à partir de laquelle une histoire vivante est tissée. Pour attirer davantage l’attention des visiteurs du salon, les informations sont ainsi joliment emballées et ornées d’une charge d’émotions, ce qui facilite leur assimilation.
Où est-il possible de faire du storytelling sur un stand d’exposition ?
En bref, le storytelling peut se décliner sous toutes ses facettes. Le personnel du salon est souvent oublié. Pourtant, c’est précisément une composante importante du récit. Ils sont les acteurs, ceux qui donnent vie à l’histoire et la font vivre dans le monde. Leur tenue, leurs rituels, la routine et les relations avec les visiteurs du salon jouent un rôle essentiel dans l’histoire globale. Vous devez sortir de manière proactive, aller vers les gens et raconter l’histoire de manière cohérente.
« Cela peut être répété et pratiqué, comme au théâtre. Un script (c’est-à-dire l’histoire) peut être créé spécialement pour le salon et ensuite joué. L’équipe du stand joue alors le rôle de marionnettistes. Ils peuvent alors diriger deux acteurs dans une conversation représentée sur le salon. Ils leur indiquent comment ils doivent réagir, quel doit être leur langage corporel et ce qui doit être dit. Cela est filmé et discuté par la suite. Ainsi, les vendeurs se sentent moins agressés que s’ils recevaient une analyse vidéo de leur propre entretien sur le salon ».
Un regard vers l’avenir : à quoi ressemble le storytelling moderne grâce aux compléments virtuels ?
Il existe d’innombrables possibilités virtuelles, mais le grand danger est de succomber à la tentation.
« Beaucoup de choses ne sont que de l’esbroufe superficielle, et la dose doit être de plus en plus forte pour pouvoir quand même générer l’effet WOW. Mais à un moment donné, les gens ne peuvent plus du tout l’absorber. C’est pourquoi il est toujours important de se mettre à la place du visiteur du stand ».
Notre expert en storytelling conseille donc de se limiter à l’activation des émotions en faisant appel à tous les sens de manière égale. Souvent, il n’y a pas besoin de beaucoup de haute technologie pour cela – mais l’ambiance générale doit être adaptée. L’utilisation d’aides techniques ne doit cependant pas être rejetée pour autant. Il s’agit plutôt de les adapter au secteur, au groupe cible et aux générations.
« Il faut rester dans l’air du temps et ne pas non plus être en retard avec les moyens techniques ».
Notre expert en storytelling sur les risques et les dangers
En traitant les informations dans une histoire, les émotions sont sollicitées. En ce qui concerne les dangers, il faut toutefois être conscient que cela peut aussi déclencher des émotions négatives.
« Il ne doit pas non plus y avoir de surcharge ou de submersion : La réduction à 3 contenus centraux est importante et il faut trouver une situation émotionnelle qui porte aussi les contenus ».
Bien sûr, pour cela, il faut que les informations et les contenus sous-jacents soient correctement véhiculés. C’est pourquoi il est important de se mettre d’accord avec le client et de le consulter régulièrement afin que la narration soit vraiment l’histoire de sa marque.
Le storytelling est-il toujours nécessaire ou peut-on s’en passer ?
« Rien ne s’oppose à un emballage agréable, n’est-ce pas ? »
Le storytelling sert à véhiculer des contenus, il génère des souvenirs en raison de l’ancrage. Pour ce faire, les émotions sont associées à des informations pour former une histoire et sont mises en scène de manière appropriée. De ce point de vue, le storytelling n’a jamais vraiment fait de mal, tant que l’on s’exprime de manière consciente.
« Il faut trouver le bon ton, ne pas simplement claironner, mais allumer un feu chez les autres pour pouvoir présenter sa propre histoire ».
Conseils pratiques pour la mise en scène
Comme sur un plateau de tournage, le stand doit être le décor, le personnel du stand les acteurs – le concept qui se cache derrière raconte chaque histoire. Le stand est alors vu comme une scène, les aspects partiels de l’histoire sont assemblés au fur et à mesure, comme la composition d’une pièce de théâtre. Il s’agit donc toujours de la recette correspondante. Pour le metteur en scène, respectivement le constructeur de stands, il est important de savoir quel élément est pris pour quel effet ou message de l’histoire. La bonne recette doit être élaborée avec soin et en toute connaissance de cause. C’est un métier où il faut créer des moments forts, comme dans un drame. Ce qu’il ne faut pas oublier à la fin :
« L’ensemble de l’œuvre ne fonctionne qu’avec le public ! »
C’est pourquoi il est si important, même pour la planification du salon et la construction du stand, de connaître et de comprendre aussi bien que possible le groupe cible à l’avance. Si vous connaissez déjà les informations que vous souhaitez présenter sur votre stand, nous pouvons déjà, en collaboration avec l’expert en storytelling Michael Kremnitzer, écrire la bonne histoire et la mettre en scène sur votre stand. N’hésitez pas à nous contacter pour un briefing détaillé sur le storytelling pour votre prochain stand.